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La cage dorée - Camilla Läckberg

Dans "La cage dorée", Camilla Läckberg dresse le portrait d'une femme qui réussit, à force de volonté et de travail, a échapper à une enfance douloureuse mais se retrouve piégée dans un mariage plus douloureux encore.

Dans "La cage dorée", Camilla Läckberg dresse le portrait d'une femme qui réussit, à force de volonté et de travail, a échapper à une enfance douloureuse mais se retrouve piégée dans un mariage plus douloureux encore.

Quatrième de couverture

 

   Un mari parfait, une fille adorable et un appartement de luxe dans l'un des quartiers les plus chics de Stockholm, Faye semble tout avoir. Mais de sombres souvenirs de son enfance à Fjällbacka la hantent et elle se sent chaque jour un peu plus prisonnière d’une cage dorée. La femme forte et ambitieuse qu’elle était autrefois a tout abandonné pour Jack. Lorsqu’il la trahit, son univers s’éfondre. Du jour au lendemain, elle se retrouve sans rien. D’abord complètement anéantie, elle décide de rendre coup pour coup et se met à échafauder une vengeance impitoyable.


   Retraçant le destin poignant d’une femme trompée et exploitée qui prend sa vie en main, La cage dorée est un cocktail palpitant de trahison, de rédemption et de vengeance.

   2019 - Pages : 352  - Actes Sud - Traducteur : Rémi Cassaigne  

*

*    *

 

Mon avis

 

  Tout avait plutôt mal commencé pour Matilda. Née dans une famille pauvre, son père violent et alcoolique battait régulièrement sa femme. Un jour, cela ne lui suffit plus et il s'en prend à sa fille :

  " J'avais douze ans la première fois que papa m'a frappée. " (p. 244)

  La mère et les enfants (Matilda et Sebastian) sont régulièrement battus, tout le monde le sait mais personne ne leur vient en aide. Alors Matilda encaisse et se blinde.

" J'étais plus forte qu'eux. Plus forte surtout que Sebastian." (p. 261)

  Un jour, Sébastian se suicide et sa mère disparait. Le père, reconnu coupable du meurtre de sa femme est condamné à une lourde peine. Pour Matilda, c'est le début d'une nouvelle vie. Elle se jure que quoiqu'il arrive, elle sera une femme libre et forte qu'aucun homme ne détruira. Et pourtant ...

  Quelques années plus tard, Matilda devenue Faye semble avoir réussi. Elle a épousé un homme respecté, ils sont parents d'une petite Julienne et elle est riche.

" Elle faisait partie de la frange la plus riche du pays peut-être la plus aisée de la planète. Elle n'avait pas besoin de travailler, de penser aux factures, ni même à aller chercher sa fille à la maternelle : il y avait une armée de baby-sitters et de femmes de ménage prêtes à l'aider pour tout. Parfois elle se faisait même livrer ses sacs de shopping pour éviter d'avoir à les trainer. "

  En réalité, Faye est brillante mais petit à petit son mari a fait d'elle un pantin. Il la convainc d'arrêter de travailler, que tout ce qu'il gagne est à eux deux (donc pas besoin de contrat de mariage), puis ce sont les humiliations (elle est moche, grosse, indigne d'être sa femme ...).  Jusqu'au jour où son mari demande le divorce et ne lui laisse rien. D'abord totalement détruite, elle décide de se battre pour s'en sortir et c'est là que j'ai un tout petit peu de mal. Alors qu'elle n'a plus rien elle réussit, en trois ans , à bâtir un empire dans le domaine des cosmétiques (domaine ultra concurrentiel) et à devenir riche.

  La seconde partie du livre est consacrée à cette vengeance jusqu'à la fin que je n'ai pas vu venir. Mais en relisant le livre (ou plutôt en le survolant) je pense ne pas avoir été très futée car Camilla Läckberg n'est pas avare en indices.

 

J'ai aimé :

  • la critique de la société suédoise (beaucoup moins policée qu'il n'y paraît)
  • la façon dont est décrite la transformation subie par les femmes des milieux aisés (intelligentes, diplômées et singulières elles finissent toutes muselées, botoxées et soumises)
  • le portrait d'une femme forte qui se sort de son milieu très pauvre pour se hisser dans un milieu aisé qui veut la détruire et qui trouve encore la force de se défendre

 

Je n'ai pas aimé :

  • la répétition des scènes de sexe particulièrement crues (une ou deux auraient suffi pour transmettre le message de l'auteur)

 

En conclusion,

 

J'ai aimé 

 

 Emprunté à la LaLuMé de Saint-Georges-sur-Loire 

 

vengeance / violences conjugales / ascension sociale

 

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S
Très bel article, très intéressant et bien écrit. Je reviendrai me poser chez vous. N"hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo). A bientôt.
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