Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui était Gilles de Rais (ou Retz) ?

 

Ruine du château de Champtocé

 

Le château de Champtocé est un château d'origine médiévale localisé à Champtocé-sur-Loire, en Anjou, dans le département du Maine-et-Loire. Il est connu pour avoir été un des lieux de résidence de Gilles de Rais.

Gilles de Rais ou Retz (Champtocé 1404 – Nantes 1440) a défendu Charles VII et été le compagnon de Jeanne d’Arc.  Lorsqu’il rencontre Jeanne c’est un gentilhomme « bien sous tous rapports ». Il va combattre vaillamment à ses côtés ce qui lui vaudra le titre de maréchal de France.

En 1435, il abandonne la Cour et se retire sur ses terres. Propriétaire de plusieurs domaines, il dépense des fortunes pour les entretenir. Criblé de dettes et poursuivi par les créanciers, il fait appel aux sorciers pour s’enrichir en leur demandant notamment de trouver le secret de la pierre philosophale (pierre légendaire qui permettrait de transformer n'importe quel métal en or) afin qu'il puisse régler ses dettes.

Gilles de Retz, est aussi connu comme pervers sexuel. Il enleva de très nombreux enfants, d’abord pour assouvir ses penchants pédophiles, puis par sadisme et enfin par satanisme, les sorciers lui ayant expliqué qu’il devait offrir des enfants à Satan pour découvrir l’art de fabriquer de l’or.

Les disparitions d’enfants étaient de plus en plus fréquentes et la rumeur les attribuait à Gilles de Retz mais en tant que membre de la noblesse il était protégé par la justice, jusqu’au jour où il commit une faute impardonnable : il profana une église en y entrant à cheval. Il fut alors arrêté, jugé, condamné et exécuté.

Dans l’imaginaire collectif, il reste aujourd’hui encore, identifié à un personnage pédophile sanguinaire. Charles Perrault s’inspira de sa personnalité et de sa vie pour créer le personnage de Barbe-Bleue qui, lui, ne tue pas des enfants mais ses femmes.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article