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Avec "Le mystère de la maison aux trois ormes", Valentin Musso nous offre un roman à la Agatha Christie, une critique du monde de l'édition, un retournement de situation incroyable et au final un excellent moment de lecture.

Avec "Le mystère de la maison aux trois ormes", Valentin Musso nous offre un roman à la Agatha Christie, une critique du monde de l'édition, un retournement de situation incroyable et au final un excellent moment de lecture.

Avec "Le mystère de la maison aux trois ormes", Valentin Musso nous offre un roman à la Agatha Christie, une critique du monde de l'édition, un retournement de situation incroyable et au final un excellent moment de lecture.

Mon avis

Valentin Musso nous a habitués à des coups de théâtre. Avec "Le mystère de la maison aux trois ormes" la surprise commence dès le début du roman : nous sommes en 1938 à la veille de la seconde guerre mondiale.

Mon Dieu ! Valentin Musso aurait-il décidé d'innover en plaçant son intrigue dans le siècle passé ? Aurait-il subi un choc qui l'aurait projeté dans les années 30 façon Hibernatus ? Vous le saurez en lisant "Le mystère de la maison aux trois ormes".

Plus sérieusement, ce roman est une enquête policière qui se déroule en trois actes qui correspondent aux trois parties du livre.

 

Première partie : un petit air d'Agatha Christie

Époque et lieu

Nous sommes en 1938 à la veille de la seconde guerre mondiale. Le monde s'interroge sur la personnalité et les ambitions d'un certain Adolf Hitler.

Le commissaire divisionnaire Louis Forestier vient de prendre sa retraite après 30 ans de bons et loyaux services. Il se rend au manoir appelé "La maison aux trois ormes" après avoir reçu une lettre alarmiste du comte de Montalabert. En effet ce dernier a reçu plusieurs lettres de menace et il a demandé son aide à l'ex-commissaire.

"Si j'étais vous, je ne dormirais plus tranquille. On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Ceux qui doivent payer payeront. La vengeance et la rétribution ne sont pas l'affaire que de Dieu."
Les deux autres courriers étaient du même acabit, mêlant avertissements et menaces sans rien évoquer de précis. Évidemment, tous étaient anonymes."

Personnages principaux

Le commissaire Forestier pensait être le seul invité du comte. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre que ce n'est pas le cas. Les autres invités viennent d'horizons différents. En effet, le comte de Montalabert a invité : le Général Granger (proche des nationalistes), le Dr Gilles Vautrin "un homme petit et replet, aux bajoues flasques et rosées, qui portait un costume passé de mode", Catherine Lafargue épouse d'un richissime industriel et Adrien Moreau un journaliste en vogue à Paris.

Alors que les invités dînent, le dernier convive arrive.

"C'est quand on apporta le plat de résistance - des cailles farcies aux marrons - que le dernier des convives fit son entrée. Il débarqua dans le salon avec une décontraction qui frisait la désinvolture. C'était un jeune homme d'environ 35 ans, d'une beauté insolente, au visage et à la lèvre couverte d'une fine moustache. Il portait un costume à rayures de toute première qualité. Un vrai dandy ..."

Le meurtre

A l'issue du dîner les invités décident de faire une partie de cartes alors que l’hôte se repose dans un fauteuil un peu à l'écart.

" Ils s'installèrent à  la table de jeu, qui se trouvait un peu à part dans la pièce. Granger et Vautrin firent équipe contre les deux jeunes joueurs. Henri commença à servir des digestifs."

Le comte de Montalabert est assassiné sans que personne ne s'en rende compte. Les admiratrices d'Agatha Christie penseront immédiatement au meurtre de Monsieur Shaitana dans le roman "Cartes sur table".

Les policiers interviennent pour mener l'enquête. Tous les invités ont caché des éléments de leur vie qui font d'eux de parfaits coupables.

L'enquête se termine sur un énorme coup de théâtre que je n'ai pas du tout anticipé et puis ...

... je vous laisse lire la suite.

Je ne vous donne qu'un seul indice, nous faisons un gigantesque bond dans le temps pour nous retrouver en ... 2022.!

 

Alors ?

La première partie du roman (la plus réussie) peut dérouter car l'intrigue se déroule à la fin des années 30 dans un vieux manoir à des années lumière de ce qu'écrit habituellement Valentin Musso.

Ne refermez surtout pas votre livre, continuez votre lecture et vous comprendrez.

J'ai beaucoup aimé lire des genres littéraires différents (articles de presse, articles de blogs, textes longs) ce qui n'entame en rien la fluidité du texte ainsi que la critique du monde de l'édition.

 

 

En conclusion,

  Emprunté à LaLuMé à Saint-Georges-sur-Loire  

J'ai beaucoup aimé

 

Quatrième de couverture

 

Comment résoudre un meurtre si personne ne l’a commis ?

Le commissaire Forestier est appelé en urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate qui a reçu des lettres de menace et craint pour sa vie. Le policier se rend chez lui, au cœur de la campagne normande, pour démasquer le corbeau. Mais à sa grande surprise il découvre que le comte a invité quatre personnalités à se joindre à eux : un jeune journaliste en vogue, la femme d’un riche industriel, un médecin des beaux quartiers et un général ayant l’oreille du pouvoir. Des convives bien sous tous rapports. Du moins en apparence…
Le soir même, le comte est assassiné brutalement dans son bureau, alors que porte et fenêtres sont verrouillées de l’intérieur. Qui plus est, tous les invités possèdent un alibi irréfutable. Confronté au plus déroutant des mystères de chambre close, Forestier prend l’affaire en main. Il ignore que cette énigme en cache une autre bien plus incroyable encore…
Avec ce roman à twists, Valentin Musso nous offre une intrigue aussi redoutable que ludique. Un suspense haletant, dont il serait criminel de révéler les multiples rebondissements.

 

    2024 - Pages : 368 - Éditions Seuil    

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